A 157 inscrits fermes, et plus de 135 présents, le salon était trop petit et beaucoup ont dû assister debout à l’ensemble des échanges, nous les remercions pour leur patience (et leur intérêt sans faille pour le sujet).Organisés par la Fondation Tocqueville avec le soutien déterminant des Entretiens de Royaumont, rien n’aurait pu être possible sans les oratrices et les orateurs et surtout le merveilleux accueil du Consulat Général de France à New York, du Consul Général Jérémie Robert, ainsi que toute son équipe. Merci infiniment.Et un dernier remerciement spécial à Monsieur l’Ambassadeur Laurent Bili, qui nous a fait l’honneur d’assister à nos échanges alors qu’il vient tout juste de prendre ses fonctions, et à Messieurs Hubert Védrine et Garry Kasparov (Renew Democracy Initiative) pour leur magistrale conclusion.
Le thème « Désinformation, complotisme, réseaux sociaux : la nouvelle fabrique de la violence en démocratie», a rencontré le succès attendu pour un questionnement de cette dimension. D’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, chacun manifeste son inquiétude sur la façon dont les phénomènes de violence pénètrent le champ politique, et s’interroge de façon très intense aujourd’hui sur leur fabrique.
D’où vient cette violence ? Quelles en sont les causes ? Comment a-t-elle envahi les démocraties ? Quel est le rôle du numérique ? Comment pénètre-t-elle les entreprises, et la société toute entière ? Quelles sont les actions pour la combattre ? Les échanges et réflexions ont captivé orateurs et personnalités présentes. Nous avons d’ailleurs coutume de dire aux Entretiens que les personnes qui y assistent seraient légitimes elles-mêmes à s’exprimer et cela a été plus que jamais le cas à New York.
Les éclairages nés de ces premiers « Entretiens de New York » ont permis d’interpréter cette contestation des institutions démocratiques, d’évoquer largement cette démocratie en danger, de marquer la confiance minée dans les élections comme les institutions, de regarder les réseaux comme nouvel outil et lieu d’organisation et de #propagande virale de la contestation violente, espaces où sont largement produites les « vérités alternatives » constitutives de la désinformation et du complotisme.
C’était un moment fort pour la démocratie. Pour la réflexion. Pour l’esprit des Lumières. Aussi pour la convergence d’idées franco-américaines, deux nations clairement unies lorsqu’il s’agit de défendre la démocratie.
Et si nous avons accueilli nombre d’amis Américains dans la propriété normande d’Alexis, il nous restait encore à traverser l’océan dans l’autre sens. C’est chose faite grâce à Jerome Chartier et nous remercions toutes celles et ceux qui ont contribué à rendre ces Entretiens de New York possibles.